Frottage autographe de Giuseppe Penone, accompagnant le tirage de tête
  • Frottage autographe de Giuseppe Penone, accompagnant le tirage de tête
  • Le coffret regroupant le tirage de tête de Giuseppe Penone
  • Le livre de Giuseppe Penone dans son coffret
  • Couverture du catalogue raisonné de Giuseppe Penone
  • Introduction de Michel Nuridsany pour le livre de Giuseppe Penone
  • Une double page du catalogue raisonné des cartons d'invitation de Giuseppe Penone
  • intérieur du "catalogue raisonné des cartons d'invitation" de Giuseppe Penone
  • Double page du livre de Giuseppe Penone
  • Giuseppe Penone, catalogue raisonné des cartons d'invitation
  • "Catalogue raisonné des cartons d'invitation des expositions personnelles" de Giuseppe Penone
  • double page du livre de Giuseppe Penone et Michel Nuridsany
  • Déroulé du tirage de tête de Giuseppe Penone

PENONE Giuseppe

GIUSEPPE PENONE

CATALOGUE RAISONNÉ DES CARTONS D'INVITATION
[expositions personnelles 1969-2020]

de Michel Nuridsany 

Éditions Marval-rueVisconti, 2020 

LE TIRAGE DE TÊTE

15 exemplaires accompagnés d'un frottage autographe de Giuseppe Penone "Pneuma", 2019
frottage au crayon graphite sur papier
24,5 x 17,5 cm (hors cadre)
32 x 25 x 3 cm (encadré)

un des 15 exemplaires numérotés et signés par Giuseppe Penone,
dont 10 exemplaires numérotés de 1 à 10, réservés à la vente,
et 5 exemplaires numérotés de H.C. I à H.C. V, réservés à l'artiste et l'éditeur

LE LIVRE 

format : 25 x 18 cm
380 pages
reliure souple

Le frottage et le livre sont rassemblés sous un étui toilé noir

5 000,00 €
TTC
Quantité

Suivre et envisager l’œuvre d’un artiste à partir de ses cartons d’invitation, c’est ce que Michel Nuridsany fait ici, avec Giuseppe Penone, figure majeure de la scène artistique contemporaine italienne, toujours en décalage, en fluidité, toujours en éveil pour accueillir la surprise qui arrive.

Ici, donc, devant chaque carton d’invitation, Penone réagit, précise, commente, dérive, parle de ses galeries, de l’évolution du monde de l’art, des avocats américains qui y circulent, de son enfance et de son père paysan, « méfiant, ironique » de la Ligurie, fait éloge de la lenteur lorsqu’il évoque les mystères de la germination, explique les façons si différentes dont on laboure dans la plaine et dans la montagne, et puis évoque son arrivée à Turin, ville industrielle du Nord bouleversée par les luttes syndicales, où la tradition artistique est absente, où naît pourtant l’Arte Povera – qu’il rejoint presque sans le vouloir.

Voici Penone au naturel, tel qu’on le connaît peu, délivrant sa vision poétique des rapports de l’homme et de la nature. Voici, dans ses métamorphoses, un artiste magique qui témoigne de la réalité mouvante du monde.

Voici celui dont la main enserre des troncs d’arbres et, ainsi, en modifie la croissance, voici celui qui dénude des troncs, révèle la mémoire du bois, parle à la pierre naguère vivante, liée à la grande vie de la montagne.

« Passage », c’est ainsi que Michaux avait intitulé l’un de ses plus beaux livres. Voici Giuseppe Penone, le passeur.

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