Nicole Tran Ba Vang, Photographe (couverture)
  • Nicole Tran Ba Vang, Photographe (couverture)
  • L'un des 2 tirages différents (selon le n°) pouvant accompagner le tirage de tête du livre de Nicole Tran Ba Vang
  • Photographie d'Angelin Preljocaj accompagnant le tirage de tête du livre de Nicole Tran ba Vang

TRAN BA VANG Nicole

NICOLE TRAN BA VANG

PHOTOGRAPHE
Angelin Preljocaj

Éditions rueVisconti
Texte de Michel Nuridsany (français)

64 pages
Format : 22,3 x 16,5 cm
couverture souple avec rabats
broché, cousu collé


TIRAGE DE TÊTE

20 exemplaires accompagnés d'une photographie d'Angelin Preljocaj signée et numérotée par Nicole Tran Ba Vang 
(2 tirages différents selon le n°) (voir photo 2 et 3)
- 15 ex. numérotés de 1 à 15
- 5 ex. hors commerce numérotés de H.C. I à H.C. V

426,54 €
Quantité

La photographie, Nicole Tran Ba Vang s'en fout. Et elle a raison. Elle s'en fout comme s'en foutent les artistes pour qui cette technique, cette pratique n'est rien que le moyen de matérialiser un rêve, une vision. ... Angelin Preljocaj : quelqu'un qui s'exprime avec ses bras, son torse, sa tête, jetant sa jambe en avant, allongeant le pas, cambrant le pied, fermant, ouvrant ses mains, courbant le cou, sautant, rampant, portant son ou sa partenaire, les accompagnant dans l'allongement de leurs bonds. Le corps, celui-là sait plus que quiconque ce que c'est : son outil de travail. Angelin Preljocaj, donc. ... Son modèle, Nicole Tran Ba Vang le fait poser avec un vêtement, un pull. Elle lui demande d'imaginer que c'est sa peau. Il tire dessus, arrondit le vêtement, le froisse, le tourmente, s'amuse avec, comme un enfant qui s'autoriserait, là, ce que lui interdisent, d'ordinaire, ses parents. ... Tout cela, ces éléments, ces détails vont permettre à Nicole Tran Ba Vang de tendre, de plier, au delà du possible, mais en toute vraisemblance, la peau, les chairs, les muscles du modèle, accompagnés des veines, des tendons, des rides, des plis qui vont avec et qui lui permettront d'acquérir la crédibilité nécessaire. Nicole Tran Ba Vang va "peindre", en quelque sorte, le corps que vous voyez là, qui vivra, alors, selon ses désirs, sa vie énergumène. ... Elle invente la réalité telle que la rêve un danseur, quelqu'un qui, par le saut, diverses torsions et mouvements, plie le corps à sa vision.

Michel Nuridsany (extrait de "Le temps ouaté des rêves")