couverture du livre de Gloria Friedmann "Tableaux vivants"
  • couverture du livre de Gloria Friedmann "Tableaux vivants"
  • intérieur du livre de Gloria Friedmann "Tableaux vivants"
  • double page du livre de Gloria Friedmann "Tableaux vivants"
  • Vue d'un des tableaux vivants orchestré par gloria Friedmann

FRIEDMANN Gloria

GLORIA FRIEDMANN

TABLEAUX VIVANTS

 

format : 21 x 27,5 cm
176 pages - relié

150 illustrations
textes de Jean-Christophe Bailly,
Élisabeth Lebovici, Éric Troncy, Catherine Millet

ISBN : 978-2-86234-455-3

28,00 €
TTC
Quantité

Au cours de l’année 1994, Gloria Friedmann a réalisé un ensemble d’oeuvres performatives répertoriées sous l’intitulé Les Représentants. Loin de la tradition de la performance (où l’artiste se met d’ordinaire en scène), loin également des motivations premières des pionniers de la performance aux États-Unis dans les années soixante (Bruce Nauman ou Vito Acconci ne font pas mystère de l’attrait offert par une forme d’art spontanée, exécutée à peu de frais), de manière précoce, enfin, au regard des développements plus récents de la performance où il est d’usage d’engager des « acteurs » et où l’on ne rechigne pas aux productions spectaculaires, ces « Représentants » (aussi désignés sous le nom plus vaste de « tableaux vivants » – indiquant par là leur proximité théorique avec la peinture ou le théâtre) articulent en un lieu architecturé faisant office de décor l’action restreinte et chorégraphiée d’animaux ou d’hommes, et d’objets de production industrielle. Les relations intimes qu’entretiennent ces compositions provisoires et animées avec la volonté de discuter la nature même des images contemporaines tient en ce qu’elle-même en disait en 1994 : « L’omniprésence des médias et de leurs images digitales conduit souvent à une confusion telle, que la réalité de notre monde semble coïncider avec ces multiples images tramées. Je suis pourtant convaincue que c’est seulement une véritable confrontation avec la matière elle-même qui nous permet de saisir l’image de notre monde, afin de le réfléchir plus profondément. » 

Extrait du texte d'Eric Troncy