Denise Breteau, Notre héritage artistique, 1968
  • Denise Breteau, Notre héritage artistique, 1968
  • plaquette pour "La mort d’Apollon et son testament" galerie Breteau, 1968
  • Marcel Duchamp abolit la peinture, Denise Breteau, 1968

BRETEAU Denise

DENISE BRETEAU

NOTRE HÉRITAGE ARTISTIQUE

plaquette publiée à l'occasion de l'exposition "La mort d’Apollon et son testament" organisée à la galerie Breteau, en mars-avril 1968 à Paris

Alternance de texte/image :

épuration ? libération ?
Cézanne abolit la tradition... illustré de "L'homme à la pipe" de Cézane 
Picasso abolit la conception... illustré de "Les demoiselles d'Avignon" de Picasso
Kandinsky abolit le sujet... illustré de "Improvisation 35" de Kandinsky
Marcel Duchamp abolit la peinture... illustré de "Le porte-bouteille" de Duchamp
Yves Klein abolit l'objet... illustré de "Le vide" de Klein
Tristan Tzara abolit l'art... illustré d'un portrait
le langage a pris la place du visuel

format : 25 x 21 cm
16 pages imprimées en NB
couverture souple
relié par 2 agrafes métal

40,00 €
Quantité

Voici comment François Pluchart décrit l’événement organisée par Denise Breteau et la plaquette qui l’accompagne :

« [...] elle montre aujourd’hui une exposition intitulée la mort d’Apollon et son testament à l’occasion de laquelle elle a édité une sorte de plaquette appelée notre héritage artistique et qui reproduit en petit les photographies d’œuvres célèbres de Cézanne, Picasso, Kandinsky, Duchamp, Klein (représenté par le vide) et Tzara (réduit à son portrait). En réponse à la double question : "Épuration-libération", un commentaire apprend que Cézanne a aboli la tradition, Picasso, la conception, Kandinsky le sujet, Duchamp, la peinture, Klein, l’objet, Tzara, l’art. Tout cela pour conclure que le langage a pris la place du visuel. [...] Conclusion logique : il ne peut y avoir de créateur en art, puisqu’il n’y a plus d’art. [...] On se demande pourquoi, dans ces conditions, la Galerie Breteau s’obstine à rester ouverte, logique pour logique, autant l’être jusqu’au bout et céder la place à un crémier.»

François Pluchart, « L’héritage de Madame Breteau », Combat, 1er avril 1968

source HAL archives-ouvertes